Musée Ghibli

3e jour à Tokyo et voici enfin le moment que j’attendais depuis plusieurs mois, depuis le moment où nous avons demandé à notre agence de voyage de nous réserver des billets pour le musée Ghibli. Il est possible aussi de le faire soi-même en passant par Internet et en retirant le billet dans certains points de vente ou bien encore en se le faisant envoyer à domicile.
Le billet pour un adulte coûte environ 17€ (sans les éventuels frais d’envoi ou de traitement), le musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf le mardi. Et un avantage pour les billets achetés hors du Japon, nous pouvons rentrer à n’importe quel moment de la journée. Sinon il faut respecter des créneaux de 2h pour entrer. Plus d’infos sur la réservation ici.

Après un bon petit déjeuner à l’hôtel, nous nous mettons en route vers la gare de Yurakucho pour prendre le JR Chuo Line vers Mitaka à environ 45 min. Pour l’instant il ne pleut pas, mais il fait toujours très lourd. Arrivé à Mitaka, nous suivons le plan avec Mei (héroine de mon voisin Totoro) remis avec les billets. Nous croisons des touristes un peu partout, je me demande bien où ils vont eux aussi ! Sur le plan il est indiqué qu’il faut longer le petit cours d’eau, nous cherchons donc de l’eau et nous nous mettons en route. Nous avions déjà remarqué en passant près arbres dans les parcs, un fort bourdonnement un peu comme les cigales en Provence. Là par contre, le son des cigales est beaucoup plus strident et ressemble un peu au bruit d’un cithare très aigu. J’ai essayé de voir si j’apercevais une de ces « supposées » cigales mais rien, dommage.

Un premier panneau studio Ghibli avec la tête de Totoro se trouve devant nous, nous sommes dans la bonne direction, vite, vite, nous y sommes presque. 900 mètres ! Sur le sol des traces de pas, et des pas de petit chat, les petits Totoro du film sont passés par là, allez suivons-les. Plus loin, un arrêt de bus….. nous allons peut-être pouvoir prendre le « chat bus », pas de chance nous avons loupé le dernier. Bon, heureusement il ne pleut pas comme dans le film mon voisin Totoro, donc pas besoin de parapluie. Nous ne voulons pas attendre aussi longtemps que Mei et sa soeur, que Totoro arrive et appelle le bus, du coup on se remet en route.

Un nouveau panneau 300 mètres, et on arrive dans un parc. Peut-être va-t-on croiser le vrai Totoro près d’un de ces grands arbres. Nous passons un portillon et nous voici arrivés. Oh surprise Totoro est là pour nous accueillir avec les boules de suif sorties de la pénombre pour l’occasion. Bon ils sont tous derrière une vitre, d’accord, mais c’est amusant !

L’entrée du musée et curieusement on se retrouve devant une maison couverte de lierres et de mousses avec des grands espaces vitrés. Contrôle de nos billets et direction le hall d’accueil où on nous remet les vrais billets. En fait il s’agit d’un morceau de pellicule pour moi du château dans le ciel et pour Rémi d’un autre film que je connais pas. Plus loin des vitraux colorés représentant des extraits de films. Dommage, on ne peut prendre des photos qu’à l’extérieur.

L’intérieur du bâtiment est comme un immense jeu de piste, il y a des sortes de passages secrets un peu partout pour accéder aux différentes salles d’exposition. Des drôles de cages d’escaliers et des trous dans le bas des murs, comme pour accéder à un terrier de souris. 1ère étape de la visite, on nous propose un petit film inédit dans le ciné-théâtre du musée. Bien sur, il y a énormément d’enfants mais tout le monde est resté un peu enfant au fond de soi-même, non ? Le film est projeté toutes les 20min environ et pour nous c’était l’histoire d’un petit écolier à la maternelle jouant avec ses camarades. Les enfants s’inventent un bateau voguant sur la mer et l’aventure commence. Une baleine arrive et je vous laisse imaginer la suite. Le film était mignon, dans l’univers de Myazaki.

Au sous-sol, des effets d’images en 3D, stroboscopiques et petits films sur de vieux projecteurs pour nous replonger dans l’ambiance. A l’étage, nous pénétrons dans un atelier rempli de croquis, cahier de recherches avec de nombreuses esquisses des films accrochées un peu partout. Impressionnant de voir la qualité de ces croquis déjà presque finalisés. Plus loin, des crayons usagers par centaines et des pots de peintures nous montrant les mélanges utilisés sur le pantonier fabriqué à la main. Une machine nous montre également comment les dessins sont mis en mouvement sous forme de calques transparents. Très intéressant.

Seul point négatif, tout est en japonais donc difficile de comprendre les subtilités. Plus loin des jeux d’images avec les visiteurs sont proposés mais nous n’avons pas trop bien compris ce qu’il fallait faire. Arrêt obligé à la boutique, là forcément beaucoup mais vraiment beaucoup de monde. Impossible d’attraper un article ou même de voir quelque chose. Je voie au loin une peluche boule de suif que je saisi, elle est plus grande que je ne pensais. Compliqué à ramener, dommage. Même chose pour Totoro, tant pis j’aurai des souvenirs plein la tête ça prend moins de place.

Avant de terminer la visite par l’extérieur, passage rapide car accès reservé aux enfants de la salle du chat bus. Une énorme peluche chat avec la possibilité de s’asseoir dedans est là pour permettre aux plus petits de s’amuser. Dehors des cafés, et un accès au toit par une cage d’escalier vers le géant du château ambulant et quelques mètres plus loin le cube du château dans le ciel. Direction la sortie, c’est déjà terminé. Un peu déçue, car il y avait beaucoup de monde et pas d’explication en anglais. L’univers Myazaki était là, heureusement.

Petit conseil, si vous avez un billet hors Japon, essayez de venir au musée en dehors des créneaux réservés aux japonais (10h-10h30, 12h-12h30, 14h-14h30 et 16h-16h30).