Ou comme nous l’avons surnommé avec Rémi, la colline sans fin de Kyoto. C’est notre dernier jour à Kyoto, et ce matin, visite du temple Fushimi-nari, appelé aussi le temple aux milles Toris. Toujours grâce à notre JR pass, nous nous rendons à la station Tofokuji Ligne Nara, direction Inari Station (1 station plus loin). Le train arrive dans une dizaine de minutes, nous nous posons la question, est-ce un normal ou un express ? Comme tout est en japonais, difficile de savoir. Nous décidons de tenter le coup, pas de stress, c’est les vacances. Dans le train, d’autres touristes, nous voilà rassurés. Le train file à toute allure. Rémi regarde par la fenêtre, station Inari, le train ne ralenti pas. Bon c’était un express, comme d’habitude, c’est la faute « à pas de chance ». Dès que le train s’arrête, nous descendons, les touristes aussi. Un local indiqué cette fois, arrive bientôt sur le même quai. Et allez, on repart dans l’autre sens, avec les autres touristes. Heureusement, il ne fait pas aussi chaud que les autres jours.
À Inari, juste derrière la gare, en sortant, des sculptures de renards et des Toris rouges. Pour une fois, pas besoin de trop chercher. Des petites pagodes rouges, blanches et noires à droite et à gauche, des boutiques et il faut monter. Partout des renards, avec des sortes de » bavettes » autour du cou. Les japonais habillent les statues de la sorte pour les protéger, car elles représentent des divinités et sont du coup sacrées. Quelques marches à grimper et nous voici devanture sorte d’autel toujours avec des renards. Sur le côté droit, une allée avec une vingtaine de Toris rouges. La visite continue à gauche où là aussi une allée de Toris. Plus loin, deux couloirs quasiment identiques de Toris rouges. Bien sûr, beaucoup de personnes prennent des photos. Ne sachant pas trop où aller, nous prenons celui avec le moins de monde. Au bout, un plan du site. Nous pensions avoir déjà fait une grosse partie du chemin.
Les allées de Toris sont magnifiques, et la luminosité rouge qui s’en dégage donne à l’endroit une ambiance fantasmagorique. Rémi se régale avec les photos, nous avons hâte de voir le rendu. Plus loin des marches, surplombées toujours et encore par des Toris, il commence à faire chaud à force de grimper toutes ses marches et en plus il n’y a pas de vent. Plusieurs japonaises ont des chaussures à talons hauts et semblent monter sans problème. C’est dingue, nous on galère déjà en baskets. Bref, un autre panneau, nous montre notre progression, là on se dit : « wahoo, il reste encore tout çà ? C’est pas possible, le plan est faux ! » Nous espérons toujours atteindre le sommet dans quelques minutes, mais à chaque fin de couloirs de Toris, une nouvelle montée. C’est vraiment de la folie, il fait de plus en plus chaud et ça ne s’arrête pas de monter. Au moins, il y a des distributeurs de boissons partout. Bien sûr, leurs prix augmentent plus on monte, mais nous avons des réserves. Enfin le bout, plus autant de monde qu’en bas, étrange. Nous avons mis presque une heure pour faire la montée, une bonne séance de sport.
En haut, quelques explications sur les Toris. En fait, il s’agit d’offrandes, plus le Tori est grand plus il est cher. Pour descendre, c’est un peu moins évident, il y a, à certains endroits plusieurs chemins et pas d’explications en anglais. Nous nous sommes résignés sur le fait qu’on se perdait tout le temps, donc nous prenons cette variable en compte et nous tentons un chemin. Au début des Toris, mais rapidement, nous nous retrouvons dans une sorte de forêt. C’est bizarre, ça ne ressemble pas à un chemin touristique.
Une fois de plus, l’Iphone nous est d’un grand secours. Forcément, nous nous sommes encore trompés. Mais nous descendons, c’est l’essentiel. Plus bas, un panneau. Je ne sais pas comment nous avons réussi à nous retrouver sur un chemin de randonnée. Nous sommes à mi-chemin entre la station Inari (celle de ce matin) et la station juste avant. Une bonne petite marche !
Nous voulons terminer la journée par un rapide passage par le quartier de la gare de Kyoto, il nous faut donc retrouver une station JR. Il y a une station à environ 1km (merci l’Iphone). Nous marchons, ça descend heureusement. Arrivés à la station, le monsieur derrière la guichet nous dit qu’ici c’est pas un JR et qu’il faut retourner à Inari Station. Allez encore 600 m !
Nous voulions à la base faire quelquechose de tranquille, car demain nous devons quitter l’hôtel tôt pour nous envoler vers Shanghai. Finalement ça c’est transformé en course d’orientation… Bon tant pis, nous pourrons nous reposer plus tard. Suite du programme, gare de Kyoto, toujours en JR. Là aussi, il parait qu’il faut voir la gare. De premier abord, nous ne comprenons pas vraiment pourquoi. Il faut flâner un peu et aller sur le toit pour comprendre. Des sculptures modernes et design se mélangent au décor. Un skywalk permet de traverser un couloir tout en verre rejoignant les 2 côtés de la gare. Et plus loin, dans le couloir une belle vue sur la Kyoto Tower. Encore une petite série de photo et retour à l’hôtel pour préparer les petits sacs pour Shanghai. Les grands, comme pour Hakone repartent sans nous à Tokyo, où nous ferons un arrêt d’une nuit après Shanghai pour repartir en Nouvelle Caledonie.
La journée à été dure, mais le temple mérite vraiment d’être vu, c’est vraiment quelque chose de spécial. Parmi les nombreux temples de Kyoto à voir, celui-ci dans être dans la liste.
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