Une bonne nuit de sommeil plus tard, nous voici de nouveau à l’aéroport de Nouméa mais cette fois-ci ce n’est pas un vol international, car nous nous rendons sur la magnifique « île des Pins » à environ 45 minutes de vol depuis l’aéroport de Magenta. Il n’a pas fait très beau ni très chaud, il faut dire qu’ici c’est l’automne, nous avons même eu de la pluie et du vent. Nous n’avons vu que très peu de personnes se baigner dans la mer. Mais beaucoup de wind surfers, des planches à voiles et des parapentes dans les collines environnantes. Nous sommes un peu inquiets sur la météo à l’île des Pins, mais pendant notre trajet vers l’aéroport, notre chauffeur nous rassure et nous dit qu’il y a des tas de choses à faire autres que les activités nautiques.
A l’aéroport de Magenta, c’est minuscule. Nous sommes également limités à 3kg de bagages en cabine et 20kg en soute chacun, en effet c’est un tout petit avion avec deux grosses hélices. Un seul guichet donc avec 2 personnes, dans la file, nous ne sommes pas nombreux. Il y a beaucoup de touristes, japonais et chinois surtout, et bien sûr des Français. A notre tour, les bagages sont pesés et tout passe sauf les bagages cabines. Il fallait s’en douter avec le matériel photo. Heureusement la dame est compréhensive et s’arrange pour tout enregistrer sous 20kg (soute + cabine). Ici pas de tapis pour emmener les bagages, c’est fait à la main et nous voyons un monsieur emmener nos sacs un peu plus loin. Les gros sacs, une fois de plus nous attendent à Nouméa, heureusement car ils font maintenant plus de 20kg et le voyage n’est pas fini.
Une seule salle, un peu plus loin, fait office d’embarquement et d’arrivée des voyageurs. Contrôle des passeports et nous n’attendons pas très longtemps avant de faire quelques mètres pour monter dans l’avion. Apparemment il n’y a vraiment pas beaucoup de vols ici, car la piste est toute petite. D’ailleurs notre avion est tout seul. Nous avions été briefé juste avant par notre chauffeur, qu’il fallait se mettre sur le côté gauche pour profiter de la vue et effectivement après quelques minutes, nous voyons apparaître de petites îles perdues au milieu des eaux transparentes et turquoises. L’avion n’est pas très rapide, nous avons hâte d’arriver dans ce qui est partout décrit comme une île paradisiaque.
45 minutes plus tard et un vol très agréable malgré la petite taille de l’avion, nous atterrissons à Moue, l’aéroport de l’Île des Pins. Le soleil n’est pas vraiment là et nos doutes sur la météo se confirment, mais nous restons confiants, nous sommes là pour 4 jours. Le soleil a le temps de revenir. L’aéroport est aussi très petit, nous n’avons que quelques mètres à faire pour rentrer dans un petit hall, derrière une immense pancarte « aéroport international de Moue, Île des Pins » avec sur le côté un guichet et juste une table et des bancs. Nous voyons un monsieur arriver avec les bagages et les déposer derrière la petite table. Une fois de plus tout est fait à la main et c’est vraiment très rapide. C’est vrai que ce n’est pas la même envergure qu’un vol Paris-San Francisco sur un A380. Nous ne sommes qu’une quarantaine, c’est plus facile.
Tout autour de nous, les structures, panneaux…. sont en bois… de pins, nous supposons. Pas de doute, nous sommes sur l’Île des Pins. Tout semble parfait à part la météo, et nous voici partis pour le paradis…… ou pas.
Le vendredi 6 septembre 2013
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