7h10 du matin, c’est parti pour notre premier grand voyage et pas des moindres, direction la Californie avec un petit passage au Nevada et en Arizona pendant presque 1 mois. A l’heure où j’écris cet article, nous sommes déjà en 2013, difficile de se souvenir de tout dans les moindres détails, mais même avec 6 ans de recul (août 2007), certains souvenirs sont encore très frais, tant nous avons adoré cet endroit dans sa globalité.
L’avion, le début d’une grande histoire d’amour ?
Première fois que je prends l’avion, pas mal pour commencer…… pam ! 11h de vol dans les dents. Rémi lui a déjà l’habitude, je suis une petite joueuse à côté de lui. A ce moment-là, il ne se doute pas encore que ce voyage va faire naître une grosse passion pour les voyages pour tous les deux. Nous ne sommes encore jamais partis aussi loin. Je me souviens encore de la réaction de nos parents quand nous leur avons annoncé que nous partions aux USA. Rholala ! mais comment vous allez faire là-bas, il y a plein de gens là-bas et puis, ils ont tous des armes, c’est dangereux. Et en plus, ils ne parlent pas français. Il est vrai que je n’étais pas vraiment enchantée par ce voyage. Quand j’y repense, j’ai vraiment été stupide.
6 ans plus tard, je n’aime toujours pas l’avion, mais je me soigne (humour). Je me suis résignée à le supporter car c’est le seul moyen de se rendre dans des endroits magnifiques. Non, plus sérieusement, le vol s’est très bien passé. Pas très rassurée au début, scrutant tous les bruits et signaux lumineux, J’ai été surprise de pouvoir m’endormir mais d’un sommeil plutôt léger. La chose la plus étonnante pour moi petit campagnarde, a été de manger pendant que l’avion volait. Je me suis prise d’une autre passion pour la nourriture dans les avions que j’apprécie particulièrement. Je sais, je n’ai aucun goût ; certains me diront, mais j’aime aussi les choses gastronomiques.
Arrivée mouvementée à Los Angeles :
Après ce vol, nous voici enfin à Los Angeles. Il est 13h00 alors que la nuit commence à peine en France (22h). Dur, dur déjà…… Pour être honnête je ne me souviens plus de tous les détails du passage à la douane, mais ce qui est sûr, c’est que c’est le moment que je craignais le plus avant d’arriver ici. A l’époque, il fallait encore remplir les petites fiches dans l’avion avant l’atterrissage, ce qui n’est plus le cas maintenant. De plus, nous n’étions pas encore considérés comme une famille; aujourd’hui c’est plus facile, Rémi est le chef de famille ! Histoire de me mettre dans le bain, Rémi avait insisté pour que je passe seule. Grossière erreur car cela a été très éprouvant pour moi, mais on m’a laissé passer après avoir baragouiné quelques mots d’anglais et la petite photo de bienvenue obligatoire.
Par contre, après le passage, je n’ai pas pu retrouver Rémi car je l’ai vu partir avec 2 contrôleurs dans des bureaux un peu plus loin, sans aucune explication. Merci la télévision, je commence à m’imaginer le pire des scénarios possibles. Mon Dieu, que se passe-t-il ? Me voici seule livrée à moi-même dans un autre pays où on ne parle pas ma langue. Restons zen, Rémi n’a rien à se reprocher, ça ne doit pas être bien grave. Et dans le pire des cas, nous sommes attendus à l’extérieur, ça va aller. Et après une quinzaine de minutes le revoilà, pfiou! quel soulagement, juste une petite vérification d’identité. Rémi m’avouera bien plus tard qu’il n’était pas vraiment serein sur le coup. Dans le bureau où il se trouvait beaucoup d’étrangers en attente avec des gros dossiers sous leurs bras. Le pire, c’est qu’on ne lui avait pas tout de suite dit pourquoi on le conduisait dans ce bureau. Pas facile de rester zen avec tout ça.
Il est vrai que de premier abord ce passage peut faire un peu peur, et être stressant. Mais pour y être retournée 2 fois depuis, je peux vous dire que l’habit ne fait pas le moine. Il suffit d’écouter ce qu’on vous demande, les contrôleurs restent des gens comme vous et moi. Si vous n’avez rien à vous reprocher, il n’y aucun problème. Et maintenant avec l’ESTA en ligne sur Internet c’est encore plus facile. Mais à chaque fois, il faut l’avouer, l’attente avant d’arriver aux guichets est assez longue….. Il ne faut vraiment pas être trop pressé.
Le 24 août 2007
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