L’Equateur est une destination de l’Amérique Latine dont on n’entend pas trop parler, cachée entre le Pérou et la Colombie. Pourtant malgré son emplacement “dangereux”, c’est un endroit riche de culture et de paysages à visiter entre le peuple des Incas et de l’Amazonie par exemple.
L’Equateur l’or et les volcans… on s’en souviendra :
Guayaquil n’est pas la capitale de l’Equateur, même si le nom de cette ville figure dans beaucoup de recherche sur le sujet. C’est aussi plus facile de commencer un circuit ici, car elle possède l’aéroport le plus moderne de l’Amérique latine. Un bon moyen de ne pas tout de suite s’effrayer quand on arrive en Amérique du Sud. Comme pour notre voyage à Oman, nous étions accompagné d’un guide. Nous ne mettions donc pas les pieds n’importe où.
Et pourtant le voyage avait mal commencé. Pour aller en Equateur depuis Paris, il nous a fallu faire une escale à Madrid. Escale qui aurait dû durer juste 2 heures et qui s’est terminée en une durée indéterminée quand nous y sommes arrivés. Nous avons été emmenés dans un hôtel où l’on devait attendre de savoir quand nous pourrions repartir. Nous avons pris sur nous… Aucune affaire pour se changer ni se laver et autant dire que sur Paris – Madrid pas de petite trousse offerte pour se laver les dents. Nous étions un groupe de quinze, et avec quelques uns nous avons décidé de partir à Madrid au centre ville en taxi en attendant. Nous y avons passé une partie de l’après-midi et de la soirée à manger des anti-pastis avant de retourner à l’hôtel. Une petite mise en bouche bien sympathique finalement.
Nous avons su plus tard que le vol avait été retardé car le staff n’avait pas eu ses heures de repos obligatoires… Nous avions aussi vu justement à la télé à Madrid qu’un volcan de la Cordillère des Andes s’était réveillé et avait semé la pagaille un peu partout en Amérique du Sud. Nous ne connaitrons jamais la vraie raison mais au final, nous sommes enfin partis. Et après une dizaine d’heures de vol, nous voici à Guayaquil.
Que faut-il faire pour un premier jour en Equateur ?
Rentrons dans le vif du sujet après cette petite anecdote et après un bon gros jet lag identique à celui de la Californie. La tête dans les choux… avec en plus, une nuit en moins à cause de notre départ en retard de Madrid.
La place des iguanes et la cathédrale San Pedro:
La première chose que nous avons vu après notre petit-déjeuner à l’hôtel. Une place très connue à Guayaquil avec quelques petits carrés de verdures où se promènent en liberté des iguanes qu’il est possible de voir se déplacer juste à quelques centimètres. Ce sont des animaux assez lents donc on a vraiment le temps de prendre de très belles photos. Ils restent quand même à bonne distance, sans doute certains touristes ont déjà essayer de les toucher… Juste en face se trouve la cathédrale San Pedro, en Equateur on trouve beaucoup d’églises et de cathédrales à l’architecture influencée par la culture hispanique. Très grande et lumineuse, on y ressent beaucoup de quiétude. Il était assez tôt quand nous y étions et il y avait déjà quelques fidèles entrain de prier.
La jetée Simon Bolivar :
Une bien belle promenade le long de la rivière Guayas où se trouve l’hémicycle la Rotonda avec les 2 statues des libérateurs de la ville. Lorsque nous y avons été, il y avait toute une série de sculpture artistique de chevaux de toutes les couleurs et peintes avec des motifs parfois des plus inattendus. Il semblerait que cette place soit un bon endroit pour exposer. Tout le long on trouve des fleurs et des bassins. Dommage que ce jour là, le ciel soit tout gris. A la fin de la jetée, on peut apercevoir la colline Santa Ana avec toutes ces petites maisons colorées. Elles sont toutes entassées les unes sur les autres rappelant un peu les images de bidonville que l’on a de certaines villes et montrant aussi une certaine misère au milieu de la modernité.
Le quartier de Las Penas :
Situé dans les hauteurs de la colline Santa Ana, il offre une superbe vue sur la ville après avoir gravi les 423 marches. Malheureusement, nous n’avons pas eu le courage de le faire car comme je vous le disais le ciel étant tout gris, nous savions pertinemment que les photos ne seraient pas fameuses. Nous avons monté une première série de marches et nous avions vu ce que nous voulions déjà. Et plus la journée avançait plus l’humidité commençait à augmenter. Dans tous les cas, même si l’on ne monte pas, on peut quand même s’imprégner de l’atmosphère de cet endroit grâce aux facades colorées et aux jolies allées.
Le parc historique et le zoo :
Guayaquil n’a pas contrairement à d’autres villes d’Equateur de “passé architecturale”, c’est pourquoi le parc historique à quelques minutes du centre a reconstruit un peu de ce passé à travers des bâtiments et des mises en situation, le tout dans une végétation d’époque. Papayes, noix de coco, jacquier et bien d’autres. Il y a même une immense hacienda avec de magnifiques arcades reconvertie en café. Mais ce que j’ai préféré c’est le zoo, car on y trouve vraiment de très jolis perroquets de toutes les couleurs, des singes petits et grands, des caïmans. On se promène sur des genre de ponts en bois, dans une végétation luxuriante, c’est un très joli zoo. Et il y fait plutôt bon avec l’humidité et la chaleur grâce aux nombreux arbres.
Déjeuner dans une hacienda familiale :
Pour cela, il faut s’éloigner un peu de Guayaquil et partir sur la route vers Cuenca. Nous l’avons vu plus haut, l’Equateur possède une faune et une flore très riche, c’est pourquoi ce n’est pas rare de trouver beaucoup de petits producteurs locaux qui vivent de leur exploitation. Grâce à notre guide, nous nous sommes donc arrêter manger chez une famille qui nous avait préparer un repas à base de banane plantain, de riz et de fromage, le tout provenant exclusivement de chez eux. Nous avions très faim, nous nous sommes régalés. Je me souviendrai toujours de ce fromage “qui grinçait sous les dents” à chaque bouchée. Je ne me souviens plus du nom de l’endroit malheureusement et c’est bien dommage car c’était un moment très sympa.
Visiter une bananeraie :
La banane, le fruit incontournable en Equateur après en avoir mangé au déjeuner, toujours en direction de Cuenca, arrêt dans une bananeraie qui fournie notamment la marque Dole. Pour ce qui ne connaisse pas cette marque, elle propose des morceaux de fruits frais au rayon fruits et conserve de certains supermarchés en France. Ici, on observe tout le parcours de la cueillette jusqu’à l’emballage. Cette bananeraie au milieu de la végétation est très bien équipée et c’est très amusant de voir les régimes de banane faire des kilomètres suspendus le long de couloirs roulants pour rejoindre le grand bac de lavage.
Même si Guayaquil n’est pas vraiment typique, ça reste un endroit à visiter en Equateur. Ne serait-ce que pour son parc et pour la colline Santa Ana. C’est très intéressant d’y voir tous les nouveaux bâtiments modernes de la ville. C’est tout à fait possible de s’y promener sans guide en restant prudent tout de même, mais pour les choses en peu à l’extérieur rien ne vaut les conseils d’un habitué du coin. Mais c’est certain, Guayaquil est bel et bien une ville, pour ce qui est des paysages de montagnes et les volcans, ce sera dans la suite du voyage. Ce n’est pas l’endroit que nous avons préféré, mais ce n’est pas non plus ce que nous étions venu voir. Et vous comment avez-vous trouvé Guayaquil ?
Carnet de route du 8 juin 2011 – mis à jour le 11 mai 2016
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