Et voilà, nous y sommes… Déjà un mois que nous avons quitté la France pour nous installer dans ce « drôle » d’endroit qu’est Dubaï. Certains ne connaissent absolument pas et pensent que ça se trouve à l’autre bout du monde. D’autres rêvent de franchir le cap et de venir vivre ici. Il est donc temps de faire un premier bilan et de vous livrer nos premières impressions en tant que nouveaux Dubaïotes.
– Le climat :
J’en avais déjà parlé lors de ma première visite en juin, quand je m’étais pris une grosse bouffée de chaleur en pleine figure dès la porte de sortie de l’aéroport franchie. Eh bien! C’est un peu comme ça tous les jours quand on met le pied dehors. Certains jours, il fait encore très humide. Heureusement, nous sommes en octobre et la température a déjà baissé et doit normalement encore descendre pour atteindre un climat printanier comme on le connaît en France. Le côté positif, c’est que l’on peut porter des tongs et des t-shirts tous les jours, sans se demander quel temps il va faire le lendemain.
Bref, on apprend à sortir aux heures les moins chaudes et surtout à éviter le soleil le plus possible. Eh oui, nous pauvres petits Français et surtout ces derniers temps, nous ne sommes plus vraiment habitués au soleil. J’en ai fait les frais (le retour de l’écrevisse), ce qui m’a valu quelques moqueries sur la véracité du fait que j’étais maintenant Dubaïote. J’ai donc toujours une casquette et des lunettes de soleil sur moi quand je pars me promener. L’ombre « naturelle » ici est très difficile à trouver. Et au pied des tours, ce n’est pas vraiment l’idéal!
– La culture :
Concernant ce point, j’ai été très agréablement surprise. J’en avais déjà entendu parler dans les nombreux forums, mais Dubaï est extrêmement tolérant avec les étrangers. De toutes les destinations où nous avons été pour le moment, c’est l’endroit où j’ai croisé le plus de nationalités et tout ça, sur un seul petit mois. Niveau pourcentage, on peut facilement parler de 90% d’étrangers contre 10% de vrais Emiratis. Et apparemment, ici on aime beaucoup les Français. Ce qui nous a bien aidé pour sauter la file d’attente à l’aéroport, la deuxième fois, quand j’ai dû récupérer le papier officiel de mon arrivée pour faire valider mon visa. En effet, on est carrément venu nous chercher dans la file, pour s’occuper de nous.
Pour tout ce qui est mœurs et coutumes, surtout pour une femme, cela peut effrayer comme j’en ai déjà parlé lors de ma première visite. J’avoue que je suis encore et toujours choquée par certaines tenues de touristes dans les malls. Heureusement qu’on ne les laisse pas entrer comme ça dans les mosquées. Lorsqu’un pays nous « accueille », la moindre des choses (je trouve), c’est d’en être respectueux. La seule contrainte peut-être pour un non-pratiquant pourrait être lors des fêtes religieuses où les restaurants sont fermés ou « cachés » pendant Ramadan (cf ma première visite), ou encore pas d’alcool et de musique pendant l’Eid. Honnêtement, est-ce vraiment gênant quand on habite ici et que l’on ne vient pas ici pour faire la fête ?
– La langue et la monnaie :
Le plus contraignant au bout d’un mois, reste toujours pour moi le problème de la langue. Et comme, expliqué plus haut, il y a beaucoup de nationalités présentes ici à Dubaï, je vous laisse imaginer le nombre d’accents que l’on peut trouver. Mais rien de particulièrement insurmontable, on arrive toujours à se faire comprendre. Et surtout, les personnes sont très patientes et prennent le temps de répéter. Suffit de connaître le mot magique « Sorry ». Le plus amusant c’est le Ma’am ou Madam à chaque fin de phrase. Encore quelques mois et tout ça ne sera plus qu’une formalité, d’autant plus qu’il est possible de prendre des cours un peu partout, juste en faisant une recherche sur Internet.
Il y a un mois, quand je suis arrivée avec mon portefeuille rempli de toutes les pièces de 1, 2 ou 5 centimes, j’étais loin d’imaginer la transition. Ici, c’est l’inverse, très peu de pièces et différents types de billets de 5 à 1000 dirhams. Ce sont de jolis billets pleins de couleurs et de dessins de monuments, un peu comme les dollars. Pour avoir une idée des prix, il suffit de diviser par 5 pour avoir à peu près une équivalence en euros. 5 dirhams représentent donc environ 1 euro.
On commence avec un bilan sur les choses plus ou moins indispensables avant de venir à Dubaï, qui peuvent également servir pour un court séjour de vacances. Mais il reste encore à vous parler de la vie au quotidien. En attendant Happy First Month !!
1 Commentaire