Je vous en parlais déjà précédemment ici en Californie, on trouve un peu partout des parcs en tout genre. Nous en avons déjà vu pas mal, mais nous nous devions d’essayer celui-là. Nous (la petite, super excuse pour y aller et moi), mais surtout moi était très impatiente de le visiter après avoir vu beaucoup de photos sur la toile.
1 heure de route en Californie, un pur bonheur même avec les bouchons :
Début du mois dernier, le 12 juillet plus précisément, nous avons décidé de nous rendre à Oakland au Children’s Fairyland à environ 1 heure de route en voiture de San José par la 880. Tout comme lors de notre visite du musée Disney à San Francisco, partir vers le nord le matin est une chose un peu compliquée à cause de la circulation. Heureusement le parc n’ouvre qu’à 10h, ce qui laisse un peu de marge pour laisser les nombreuses voitures nous faire un peu de place. Contrairement à la 101 qui passe à l’ouest pour rejoindre San Francisco, la 880 que l’on rejoint par la 237 passe elle, par l’ouest contournant ainsi la baie de l’autre côté. L’avantage c’est que de ce côté ci, ce n’est pas au début que ça a bouchonné mais plutôt vers Oakland. Le chemin n’est pas très compliqué pour y arriver car ce n’est quasiment que de l’autoroute tout le long jusqu’à la sortie “Oak Street” où il reste une dizaine de minutes avant de rejoindre l’entrée du Lakeside park par Bellevue Avenue.
On traverse rapidement Oakland et ses jolis bâtiments et sur le côté on découvre le parc et ses grandes pelouses toutes vertes. Comme presque tous les parcs ici, on n’échappe pas à la règle et on doit payer pour rentrer en voiture et se garer. Ici, contrairement à Happy Hollow il y a quelqu’un au guichet qui vous explique les différentes formules de parking. Je ne sais pas trop pour combien de temps, nous en avons aujourd’hui du coup, nous prenons le parking pour toute la journée à 10$ (le prix est quasiment similaire partout pour une journée). Ce n’est pas la place qui manque, mais j’ai dû mal à comprendre la signification des panneaux une véritable plaie ici (comme sur le blog des tribulations d’une famille française en Californie). Un petit coup d’oeil sur les pare-brise des autres voitures et une vérification auprès d’une autre maman. Et nous sommes dans les règles. Malheureusement, nous ne partons pas dans le bon sens pour aller à l’entrée du parc, mais nous découvrons tout de même de jolis paysages. Le parc étant au bord de l’eau avec le lac Merritt.
Retomber en enfance grâce à ses enfants :
Après avoir finalement trouvé l’entrée qui se trouve juste au début du parking, nous cherchons nos billets. Ici, c’est gratuit pour les enfants de moins d’1 an au dessus c’est 10$ pour tout le monde. J’avais lu sur le net qu’il était possible d’acheter un clé pour écouter les différentes histoires devant les manèges. Il est possible de réutiliser cette clé lors des visites suivantes. J’en ai donc pris une à 3$ pour la version simple et 5$ pour la version princesse avec paillettes. Difficile de louper l’entrée, car il y a une énorme chaussure de conte de fée et un immense écriteau avec marqué “Fairyland”, le tout avec plein de couleurs. Trop trop mignon. Je demande quand même une carte de l’endroit et je n’ai qu’une idée en tête aller voir le labyrinthe d’Alice aux pays des merveilles qui se trouve vers le fond du parc. Ici il n’y a pas de zones à thème car chaque manège est une histoire à lui tout seul.
Sur le chemin, nous avons fait le Jolly Trolly un tout petit train qui fait un minuscule tour de quelques minutes à peine. Il ne faut pas être trop grand ni trop fort, car sinon on ne rentre pas dans les wagons. Pas très loin, il y a un mini village du far west en taille enfant avec un petit restaurant. Comme dans l’ensemble du parc, ces playhouse comme ils appellent ça ici ont à l’intérieur des toboggans ou des jeux. Nous arrivons enfin au tunnel d’Alice, on en profite pour tester la clé et on écoute un peu l’histoire avant de rentrer. Franchement j’ai adoré, c’était très amusant. En continuant, nous sommes arrivées pile à temps pour le spectacle de marionnettes qui allait commencer. Juste le temps de découvrir le tunnel de la musique, les jeux avec le crocodile de Peter Pan et Blanche-Neige. Il y avait aussi un petit manège type carrousel avec des personnages d’Alice qui allait réouvrir dans pas longtemps. En tout dans le parc, il n’y a que quatre manèges. Nous n’avons pu en faire que deux car ma puce étaient encore trop petite. Nous avons ensuite continué notre visite dans les décors pour arriver vers le village de Peter the rabbit avec quelques animaux. Beaucoup de jeux étaient malheureusement encore trop difficiles pour un enfant de 18 mois, mais nous avons fait un très belle promenade et découvert des nouveaux contes.
On a l’impression que Fairyland est tout petit et bien non et je suis certaine que nous n’avons pas tout vu. Je ne vous ai d’ailleurs pas parlé de toutes les attractions et de toutes les histoires car ça ferait presque un article à lui tout seul. Je pense très certainement y retourner quand elle sera plus grande et au moment des fêtes comme Halloween ou Noël où le parc « s’habille » différemment pour l’occasion. Pour le coup, j’étais bien contente d’avoir emmené ma fille dans un mini parc d’attraction où je me suis bien amusée et je pense qu’elle aussi. Peut-être qu’une s’est plus amusée que l’autre, mais laquelle ? (humour)
Ouvert en 1950, 5 ans avant le premier Disneyland à Anaheim, il ne faut pas s’attendre à un parc hyper moderne avec des attractions révolutionnaires. Mais il est tout à fait adapté pour les toddlers et les plus grands. Plus intimiste, je le trouve très mignon et magique surtout quand on connaît son âge. Nous y avons passé un très bon moment toutes les deux. Cumulé avec la visite du Lakeside park (dont je vous parlerai par la suite), c’est une bonne sortie d’une journée. Petit conseil toute fois, garez-vous vers le début du parking si vous ne voulez que faire Fairyland. Une formule parking 3 heures ou demi-journée est également largement suffisante. Avez-vous eu l’occasion de le visiter, qu’en avez-vous pensé ?
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