Depuis Paris, il est très facile de se rendre à Oman. Ce n’est pas excessivement loin (environ 6 heures de vol) et c’est direct avec la compagnie Oman Air. C’est l’un des deux derniers pays au monde où il y a encore un Sultan d’où le nom Sultanat d’Oman. Quand nous avons eu l’opportunité de pouvoir y partir, nous n’avons bien sûr pas laisser passer l’occasion. Et nous n’avons vraiment pas été déçu.
Vous partez où ça ? Oman… :
Mais c’est où ? Ah c’est dans la péninsule arabique !! Juste à côté des Emirats Arabes Unis et du Yémen. Ok, mais n’importe qui peut y aller ce n’est pas trop dangereux ? Et comment ça se passe pour un non-musulman là-bas ? Toutes sortes de questions ont traversé nos têtes avant de prendre l’avion. Heureusement nous sommes partis en groupe grâce au CE d’entreprise, ce qui est tout de suite un peu plus rassurant. En effet, car dans notre petit brief de départ il y avait certaines conditions à remplir, une fois sur place pour que le séjour se passe en toute tranquillité. La première, plus une formalité était de ne pas oublier de se procurer un visa, car pour entrer à Oman il faut payer 5 rials omanais pour 10 jours maximum sur le territoire. Dès le passage de la sécurité à l’aéroport, des guichets sont à disposition pour l’obtenir.
Au niveau vestimentaire, on avait demandé aux femmes d’éviter les hauts avec des décolletés et les épaules découvertes. Mais aussi de porter des pantalons en ville et de se couvrir les genoux. Pas besoin d’être voilée, car beaucoup d’Omanais pratiquent l’ibadisme, plus souple que l’Islam. Excepté dans les lieux de culte, tels que les mosquées par exemple. Nous avons pu le voir directement dès notre arrivée, car après un rapide passage à l’hôtel pour déposer les sacs et une rapide présentation de notre guide Abdallah, direction la Grande Mosquée du Sultan Qaboos. Il faut dire, que beaucoup d’entres nous avaient prévu le coup et c’était habillé de façon à pouvoir aller directement à la mosquée (manches longues, vêtements larges et pantalons). Quand nous avons quitter la France, il fesait relativement frais (novembre), arrivé à Oman c’était une autre histoire. Grosse bouffée de chaleur et humidité maximum.
Une mosquée entre les montagnes arides :
Après quelques minutes en bus, on nous dépose devant une immense place pavée d’un magnifique carrelage blanc étincelant au soleil, le tout entouré d’arbres verdoyants se détachant du ciel bleu sans nuages. On aperçoit des minarets, et une genre de pagode avec une sorte de dentelles au loin. Nous ne sommes pas encore au niveau de l’entrée, mais je trouve déjà cet endroit magnifique. Mais il fait chaud, vivement qu’on rentre se rafraîchir un peu. Ca tombe plutôt bien, il faut enlever ses chaussures. Pour le moment pas de distinction hommes/femmes. Partout de longs couloirs avec des arcades, le tout parfaitement propre ce qui est incroyable avec le nombre de visiteurs qui doit venir tous les jours.
Grâce à notre guide Abdallah, nous suivons le même chemin que les pratiquants empruntent lorsqu’ils viennent prier. Nous passons donc d’abord par la salle des ablutions où il nous explique comme procéder (bien sûr nous n’avons pas besoin de nous nettoyer). Mais c’est très intéressant de connaître le rituel bien précis et les parties du corps concernées. Nous nous rendons ensuite dans les différentes salles de prière. Dans la plus grande, tout recouverte de moquettes et tapis au sol trône un magnifique lustre en cristal de Schwarowski au détails somptueux. Les murs sont recouverts de mosaïques, tout comme le présentoir où l’Iman prêche en hauteur. Je peux vous dire qu’on se sent vraiment tout petit devant cette sublime architecture.
Le vieux Mascate, le centre historique :
Après un rapide passage sur les hauteurs où nous pouvons entrevoir les forteresses de la villes cachées dans les montagnes, nous nous arrêtons un peu plus bas devant le palais Al Alam, la résidence du Sultan Qaboos, moins impressionnant que la mosquée avec toutes ses couleurs. Puis le musée Bait Al Baranda qui présente l’histoire de la ville. Nous y faisons la connaissance des différents sultans, mais aussi de la géographie et aussi des différents produits qui s’exportent et s’importent. Il est déjà presque l’heure du déjeuner. Direction donc un restaurant local, où nous faisons connaissance avec la cuisine locale. La chaleur et la fatigue du voyage ne me donnent pas vraiment faim. Je me souviens n’avoir mangé que du pain et du houmous. Dommage car il y avait profusion de plats, viandes et poissons en tout genre accompagnés de riz. Mais le circuit ne fait que commencer, ce n’est pas les occasions qui vont manquer.
Je ne suis pas la seule à être fatiguée et devant l’épuisement général, notre guide nous demande de choisir la suite du programme entre la visite du musée Bait Al Zubair ou le marché aux poissons. Il nous encourage fortement à visiter le musée, sachant pertinent que d’autres marchés aux poissons se trouveront encore sur nos futurs trajets. A ce moment là je n’ai qu’une envie c’est de rentrer à l’hôtel “le Muscat Holiday”, je me souviens de quelques bijoux et poignards en étain, costumes, mais c’est tout. Comme dans chaque circuit, les organisateurs sont toujours très optimistes quand à la quantité de choses à faire. Mais malheureusement ce n’est pas toujours réalisable.
Bref une journée bien remplie qui se termine par une bonne nuit de sommeil avec une vue matinal sur le sable et les montagnes arides. Je trouve dommage d’avoir débuter le circuit dès la sortie de l’avion, mais c’est de l’optimisation par l’agence de voyage. La mosquée est juste magnifique, il faut absolument la visiter ainsi que les paysages arides. Si nous avions étions seuls, je pense que nous nous serions accordé un peu plus de temps pour découvrir la ville. Car demain, nous repartons déjà vers la côte.
Carnet de route du 9 novembre 2010 – Mis à jour le 05 mars 2016
Bonjour
avez vous les coordonnées de Abdallah ?
cdlt
Bonjour, malheureusement non… Nous avons fait ce circuit avec Voyageurs du monde.
Je vous conseille de vous rapprocher d’eux, peut-être pourront-ils vous renseigner.