Après une bonne heure de route depuis l’aéroport international de Shanghai – Puddong avec notre transfériste Yann, nous voici arrivés devant notre hôtel « le Indigo on The Bund » superbe hôtel dont nous parlerons dans un autre post. Dans la voiture, Yann nous explique un peu l’histoire de la Chine et les nombreux peuples qui sont passés par Shanghai. Nous apprenons énormément de choses et nous rendons vite compte que le passé de cette ville est très riche, cela se voit également dans le paysage et l’architecture des bâtiments que nous voyons autour de nous.
Avant de partir, notre agence de voyage nous avait remis un petit guide sur Shanghai (condensé du gros Lonely Planet), quand Yann nous parlait des choses à visiter, nous avions l’impression d’avoir déjà ciblé « les incontournables » grâce au petit livre. C’était vraiment plus facile et plus agréable du coup de pouvoir discuter sur cette ville immense. Comme évoqué plus haut, Shanghai a vu passé des anglais, des russes, des japonais et des français (un quartier « l’ancienne concession française » se trouve d’ailleurs encore à Shanghai). Il est donc indispensable d’aller jeter un œil autour de « la place du peuple » au bout de « Nanjin Road » avec des magasins de tous types et de toutes tailles pour optimiser le maximum de place. Un Mac Do par exemple, n’était pas plus large qu’un couloir. Tout au long de notre parcours, des vendeurs ambulants nous proposaient des montres (des fausses bien sûr). La rue grouillait de monde et c’est là que nous avons vraiment vu la différence avec le Japon et Tokyo. Ici pas vraiment d’ordre pour traverser, même si le bonhomme est vert, le piéton doit slalomer pour atteindre l’autre côté de la rue, car les voitures et 2 roues ne respectent pas les feux ou très rarement. Et au milieu de tout ça, beaucoup de deux roues qui essayent de se frayer un passage.
Ça klaxonne, ça parle fort et ça sent la pollution et nous voyons des chinois sur leur vélo avec des entassements de bric à brac ficelés artisanalement, à n’en plus finir, se faufiler le sourire au lèvres entre les voitures. Nous apprendrons plus tard en demandant à Yann, que les camions sont prioritaires sur les voitures et les 2 roues sur les piétons. Il fait très lourd et humide, la chambre n’étant pas encore prête, nous n’avons pas pu encore nous changer et être en jeans à Shanghai à plus de 30° c’est dur. La transition est impressionnante avec le Japon et les règles qu’ils suivent. Il faut s’y faire le Japon c’est fini, dommage je commençais à m’y faire.
Non loin de la place du peuple, plusieurs musées (enfin sur le plan remis par l’hôtel). Le musée d’art moderne MOCA et le musée de l’urbanisme que Yann nous a conseillé car il présente Shanghai dans le futur. Pas facile de se repérer, la place est énorme. Et là chose improbable en attendant pour traverser, un camion de lavage passe, la musique de joyeux anniversaire à fond à la façon d’une sonnerie de téléphone. Personne ne semble choqué, cette mélodie ne doit pas vouloir signifier la même chose ici. De l’autre côté de la rue, un parc avec des petits magasins et toujours pas de musées.
Une famille d’asiatiques discutent tout près et nous voyant arriver, me demande en anglais si je peux les prendre en photo. Ils en profitent pour entamer la discussion, nous apprenons qu’ils sont en vacances à Shanghai et qu’ils viennent du centre de la Chine. Nous en profitons pour leur demander où se trouve le musée de l’urbanisme, ce n’est pas très loin juste au coin, mais d’après eux ce serait déjà fermé. Curieux. Ils nous proposent de les accompagner au musée du thé pour assister à une cérémonie du thé. Venant du Japon, nous avons déjà plus ou moins assisté à tout ça. Nous déclinons poliment l’invitation et partons chacun de notre côté. Heureusement, nous apprendrons bien plus tard en relisant le petit guide, que c’était une arnaque à touristes. En fait après la cérémonie, vous êtes escortés personnellement jusqu’à un distributeur et l’on vous fait retirer une certaine somme d’argent. C’est un peu comme Montmartre à Paris, mais vers la place du peuple et aussi sur la promenade du Bund où il nous est arrivés la même chose. Dommage, Rémi venait juste de me dire, tu vois ils sont sympas ici.
Pour 30 yuans, nous voici rentrés dans le musée de l’urbanisme. Sur 5 étages, le musée retrace l’évolution de Shanghai du 10e siècle jusqu’à aujourd’hui avec ses plus de 20 millions d’habitants. Mais aussi comment sera la ville dans le futur avec une maquette gigantesque de la ville animée.
On y trouve aussi des explications sur les concessions et nombreux étrangers qui sont passés par la ville après la guerre de l’opium au 19e siècle. C’est très intéressant et cela permet de comprendre un peu mieux ce que Yann nous avait expliqué dans la voiture. Personnellement, nous avons préférés l’étage consacré au futur de Shanghai et aux innovations comme le port Yangshan de Shanghai construit au milieu de la mer relié par un pont énorme et sa maquette. Les progrès aussi en matière d’écologie et les conditions de vie.
Pour retourner à l’hôtel, nous longeons le Bund, malheureusement il fait gris et nous ne voyons pas très bien les bâtiments du « quartier d’affaires ou Puddong » de l’autre côté de la rivière Huangpu. Là beaucoup de touristes et de personne qui se prennent en photo devant les bâtiments. Pas encore briefés de l’arnaque aux touristes, 2 chinoises nous demandent de les prendre en photo. Et même principe que la famille de la place du peuple, elles entament la conversation. Cette fois, ce sont 2 étudiantes dont une en anglais et l’autre qui est venue rejoindre sa copine pour le week-end end à Shanghai. Elles insistent pour faire quelques pas avec nous et au moment de se quitter, nous proposent d’aller à la cérémonie du thé. Nous avons dû refuser, car nous voulions vraiment nous changer et profiter un peu de la piscine de l’hôtel.
En bref, Shanghai grouille de partout, c’est une ville qui bouge dans tous les domaines. Comme dans toutes grandes villes, il faut faire attention quand on est un touriste et que l’on ne connaît pas la ville. Pour tous les amoureux des villes, c’est un passage obligé avec un énorme stop au musée de l’urbanisme qui mérite que l’on s’y attarde.
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