Après 30 minutes de route depuis l’aéroport, nous avons fait la connaissance du paysage et de l’atmosphère particulière qu’il y a sur cette île. En effet pas grand monde, des routes désertes et des terres arides devenant de plus en plus verdoyantes au fur et à mesure que nous nous approchons de la mer et du lagon. Le soleil pointe le bout de son nez, mais il ne fait pas très chaud. Arrivés à notre hôtel, notre chambre n’est pas tout à fait prête, nous en profitons pour déjeuner sous les palmiers avec le ciel bleu et la magnifique vue sur le lagon bleu turquoise tout autour de l’hôtel. En attendant, nous décidons d’aller explorer les alentours. A l’accueil de l’hôtel, nous avons trouvé des indications pour rejoindre la piscine naturelle qui se trouve à 20 minutes à pied. Beaucoup de choses sont en japonais, c’est bien nous ne sommes pas trop dépaysés, nous qui venons de passer plus de 2 semaines au Japon et en Chine.
Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de récupérer nos tongs dans nos valises et sommes en baskets, il va falloir que nous nous y fassions, la ville c’est fini. Place à la plage. A quelques mètres à gauche en sortant du Méridien, du sable blanc très fin et un paysage plutôt agréable que nous n’avions pas vu en arrivant dans la camionnette. Un peu d’eau, un immense pont fait de bois et de cordes et un petit bateau. Un chemin ondulant dans une belle forêt d’arbustes et de végétaux tous extrêmement verts, et nous croisons un groupe de touristes et un habitant de l’île qui essaye de leur expliquer comment rejoindre la piscine naturelle. Il y a quand même des gens ici apparemment, nous commencions à nous poser la question, tellement c’était calme et désertique.
Pour l’instant nous sommes bien contents d’être en baskets, car il y a plein de rochers et de cailloux au sol. Une pancarte « Kou-Gny », le fameux restaurant de langoustes et fruits mer, les pieds dans l’eau. Notre chauffeur nous en avait parlé, il serait très réputé dans la Baie d’Oro. Nous sommes près du lagon et le soleil tape, de moins en moins de vent et nous passons en mode été, en nous mettant en t-shirt. Pas encore familiarisés avec les lieux, nous pensons qu’il faut longer l’eau pour rejoindre la piscine. Nous nous rendons vite compte que ce n’est pas le bon chemin. Pourtant ça avait l’air tellement simple sur le plan de l’hôtel, c’est bien connu, nous et les plans, nous ne sommes vraiment pas amis. Nous nous retrouvons au milieu de ce qui semble être des habitations. Elles se confondent avec la nature et sont faites de bric à brac. Il est évident qu’ici, les gens passent beaucoup de temps dehors et vivent avec la nature. Rapidement nous sommes rattrapés par un habitant du coin, qui nous remet sur le bon chemin et nous dit de nous rendre à la mer de sable, que la marée est basse, que nous pouvons donc la traverser.
Nous revoilà donc sur le bon chemin, devant nous une étendue immense de sable au milieu de rochers d’où surgissent une multitude de pins très hauts. Impossible de trouver un peu d’ombre, ça chauffe et ça tape. Nous recroisons les touristes de tout à l’heure, qui eux ne se sont pas perdus…. Nous aurions dû les suivre…. Difficile de s’imaginer ce couloir rempli d’eau, mais les marques dans les rochers prouvent que l’eau vient très régulièrement ici. Nous entendons au loin des cris et des splashs, et effectivement la piscine naturelle est bel et bien là. Dans l’eau, un petit groupe de plongeurs avec des masques et des tubas qui s’extasient devant ce qu’ils voient sous l’eau. Dommage nous n’avons pas nos affaires. La tentation est beaucoup trop grande, mettons vite les pieds dans l’eau. Avec la chaleur, que c’est agréable de se rafraîchir un peu !
L’eau est tellement transparente que nous pouvons voir les poissons et les fonds, c’est magnifique. Vivement que nous puissions revenir avec nos masques et nos tubas pour aller dans des endroits un peu plus profonds. Pour le retour, nous partons donc de l’autre côté, comprenant ainsi que la partie extérieure où se trouve l’hôtel, se situe entre le lagon et la mer de sable menant à la piscine naturelle. Il faudra donc bien faire attention à la marée. Quelques mètres encore dans l’eau, plein de petits poissons transparents, difficilement visibles, mais dont nous apercevons les ombres s’agiter autour de nous, nagent dans le lagon. Les fonds deviennent de plus en plus profonds, il faut rejoindre la terre et la forêt. Là, le chemin est accidenté, des arbres en travers, des grosses racines, c’est un peu la jungle.
De retour à l’hôtel, nous comprenons mieux son surnom « l’île la plus proche du paradis » et nous avons hâte de découvrir les autres baies de l’île. Sacrée promenade à travers des paysages superbes. Et dire que ce n’est que le premier jour…… vivement la suite !
Si vous passez par là, prévoyez vos masques, palmes et tubas mais aussi de la crème solaire et surtout vos appareils photos. C’est immanquable !
Le vendredi 6 septembre 2013
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