Ou comment prendre l’avion sur un des vols le plus long du monde en toute tranquillité avec un enfant qui commence à peine à marcher… Après avoir lu beaucoup de conseils sur le net, on a nous aussi tenté l’expérience et on va un peu attendre pour recommencer… Car malgré ce que l’on peut penser, c’est une sacrée aventure et ça ne se passe pas toujours comme on aimerait.
Avant prendre l’avion n’était pas vraiment un problème pour nous, il faut dire que nous aimions même ça, car cela voulait dire qu’on se rendait dans un endroit agréable en vacances ou alors en famille. Qu’on nous chouchoutait dans l’avion et que pendant plusieurs heures, on n’avait rien d’autre à faire que de regarder des films récents. Mais maintenant nous sommes 3 et pourtant notre puce a l’habitude de prendre l’avion, c’était son 9 ème vol en 15 mois. Elle a pris son tout premier avion à 2 mois pour revenir en France depuis Dubaï. Je me souviens même de ce fameux vol sur Air France, où une hôtesse m’avait fait une réflexion en me demandant pourquoi j’imposais ça à un si petit bébé. (Alors que je ne suis surement pas la première maman qu’elle croise avec un enfant si petit). Elle a déjà connu, la classe eco, premium éco et la business, des petits avions comme des grands, le bassinet ou le siège individuel. Voyager avec elle quand elle n’était pas encore un toddler était plutôt facile.
Depuis les choses ont bien changé. Quand son enfant commence à marcher on est super content, sauf quand il s’agit de prendre l’avion. A ce moment là on regrette le temps où il dormait beaucoup et que ce n’était encore qu’un petit bébé. Quand il fallait juste se préoccuper de son biberon, de lui changer sa couche et d’avoir un bassinet ou un endroit pour le faire dormir.
Comment gérer un enfant qui ne veut pas dormir
– Prendre plutôt un vol tôt le matin :
Je ne rentrerai pas dans les détails des préparatifs et compagnie… il y a bien assez de blogs qui s’en chargent très bien. D’ailleurs beaucoup de blogs de maman recommandent de prendre un avion de nuit, pour avoir tester les 2 cas (jour et nuit) avec un enfant qui n’a quasiment pas dormi à chaque fois, je conseillerai plutôt de le prendre tôt le matin. Je parle ici de cette période “toddler” entre 1 et 3 ans, pas quand ils sont plus petits. Pourquoi, car la récupération est beaucoup plus difficile après une nuit blanche pour nous parents que de rester réveillé toute la journée. De plus cela évite aussi d’avoir à réveiller l’enfant en plein milieu de sa nuit pour aller à l’aéroport.
– Bassinet, siège ou sur les genoux de maman (ou papa) :
Avant l’âge de 2 ans sur certaines compagnies, ce n’est pas obligatoire de réserver un siège. On vous propose à la place le bassinet dont la taille varie selon les compagnies. A presqu’un an, la nôtre ne rentrait déjà plus dans le bassinet d’Air France. Si vous désirez tout de même lui prendre un siège cela vous coûtera un petit peu moins cher qu’un siège adulte. A savoir également qu’en classe premium éco sur Air France toujours, il n’est pas possible de réserver un siège individuel autre part que sur la première rangée, à cause des air bags dans les ceintures. Une belle erreur de la part de la compagnie, qui nous a forcé à prendre la petite sur les genoux pendant 6 heures sur un vol de nuit. Un changement de place juste avant le décollage sur une rangée de 4, entre 2 pauvres autres passagers qui se sont vu obligés de supporter un bassinet dans lequel la petite ne rentrait pas et les nombreux allers-retours pour le changement de couches et les câlins.
– Passer le temps dans l’avion :
Si vous avez la chance d’avoir un enfant qui dort n’importe où, le temps passera très vite. Mais si vous avez usé de tous les stratagèmes en lui proposant même un lit avec le siège business qui se déplie entièrement et que malgré tout il ne veut pas dormir. Il vous faudra user de patience…. de beaucoup de patience. Heureusement la plupart du temps, les hôtesses et stewarts sont complètement gagas des petits bouts (surtout sur Emirates). Un conseil que j’ai trouvé sur les blogs et qui nous a été bien utile a été d’acheter des nouveaux jouets qu’on a donnés juste dans l’avion. Faîtes cependant attention, certaines choses glissent facilement entre les sièges ou sous la moquette. Si vous pouvez voyager en business, se mettre dans les dernières rangées tout prêt du bar chez Emirates peut vous rendre un très bon service. Pour permettre à votre toddler de se défouler dans un espace autre les allées et ne pas déranger les autres passagers. C’est d’ailleurs là que nous avons passer la plupart des 16 heures à nous relayer.
Comment gérer les petits tracas de dernières minutes
– Il ne veut pas manger :
Comme pour les adultes, il est possible de commander un plateau repas. Malheureusement celui-ci n’est pas vraiment adapté pour un enfant de moins de 2 ans. Et cela même s’il est très complet. Il est possible d’emmener toute la nourriture que l’on souhaite sur les vols, il n’y a aucune limite de contenance quand il s’agit de nourriture pour bébé. Il existe tout en tas de gourdes de compote, yaourts et même de plats qu’il suffit juste de réchauffer, c’est vraiment très pratique. Les hôtesses peuvent également vous proposer des petits pots de compote ou purée en dépannage. Mais bien sûr rien ne remplace le biberon. N’hésitez pas à prévoir large avant de demander à le faire réchauffer aux hôtesses, car entre le temps qu’il soit prêt et la température souvent trop chaude, il ne faut pas être trop pressé. Si comme nous, votre enfant refuse tout à part son biberon, offrez lui des petits biscuits (type boudoirs) ou des fruits à croquer c’est toujours mieux que rien.
– Prendre l’avion avec un petit rhume :
On est jamais à l’abris de tomber malade la veille d’un départ. C’est ce qui est malheureusement arrivé à notre puce. Nous avons donc tous eu une nuit assez difficile, sans parler du stress de se demander si oui ou non, nous allions partir. Nous prenions sa température régulièrement en espérant qu’elle descende. Heureusement, le doliprane a bien fait son travail. Une petite dose juste avant de décoller et nous pensions que ça allait l’aider à s’endormir… rien à faire. Malgré ce que l’on pourrait croire ce n’est pas son rhume qui l’a gêné pendant le vol, elle a bien pris son pouce lors du décollage et de l’atterrissage, c’est plutôt toute l’agitation et le bruit autour. De plus quelques jours avant de partir, nous avions vu également le docteur pour vérifier que tout allait bien (surtout pour les oreilles de la petite). Dans tous les cas, il faut toujours avoir de quoi prévoir avec soi.
– Restez zen, quoi qu’il arrive :
Les enfants sont comme des éponges par rapport au stress, avant le départ il est donc conseillé de ne pas trop s’énerver pour que l’enfant soit calme. A Dubaï avant le départ dans le lounge, il y a un mini espace de jeu. Ce qui permet à l’enfant de se défouler juste avant le vol. Et si on a le malheur d’avoir oublier des couches de rechange (ce que je ne vous souhaite pas), on vous en offre une dans les toilettes. Durant le vol, c’est une autre histoire et parfois quand on est un peu trop fatigué, certains passagers vous propose gentillement un peu d’aide en portant un peu votre petit, tout comme les hôtesses. Pour la nôtre, ça a marché 20 minutes, elle s’est endormie mais un passager a toussé et c’était fini. Elle était trop occupée à vouloir rejoindre les hôtesses au fond de l’avion, ou bien encore a essayer de grimper sur tout ce qu’elle trouvait.
En résumé
– Prendre plutôt un vol tôt le matin quand il s’agit d’un long courrier.
Pour permettre aux parents de tenir le coup avant, pendant et après.
– Bassinet, siège ou sur les genoux de maman (ou papa):
C’est à vous de voir… au dessus de 2 ans, le siège individuel est obligatoire.
En dessous renseignez-vous sur la taille du bassinet et sur les air bags des ceintures.
– Passer le temps dans l’avion :
Des nouveaux jouets, de la patience, de l’espace et bien sûr papa et maman en relais.
– Il ne veut rien manger à part son biberon :
Emmenez votre propre nourriture et des petits friandises qu’il apprécie habituellement.
Une petite exception ce n’est pas bien grave.
– Prévoir une petite trousse de médicaments :
Pour gérer les petits maux imprévus (rhume, dents…)
– Restez zen quoi qu’il arrive :
Si l’on vous propose un peu d’aide pour calmer votre monstre (passager, hôtesse) ne refusez pas.
Au final, beaucoup de choses dépendent vraiment de votre enfant. Bien sûr, il faut faire en sorte de l’aider à passer ces quelques heures assez difficiles pour lui et complètement différentes de son rythme habituel. Je ne peux malheureusement pas vous donner des astuces qui marcheront à tous les coups. Le seul conseil avisé que je peux vous donner c’est d’essayer de dormir le mieux possible la nuit d’avant pour être le plus zen possible.
Notre expérience avec les compagnies aériennes a été bien meilleure sur Emirates. Sur Air France, parfois ils n’avaient pas l’air de bien comprendre le problème et on est un peu pris pour des imbéciles voir des menteurs lorsqu’il s’agit d’être dédommagés.
Et vous, comment gérez-vous vos petits monstres dans l’avion ?
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