Changement de décor et d’ambiance aujourd’hui car nous voici sur la magnifique île de Tahiti à l’aéroport de Papeete. Première escale en Polynésie dans les îles de la Société, après 6433 km, 5h25 de vol et surtout un décalage horaire de 21h en arrière. Quand il est 12h à Nouméa, il est 15h le jour précédent à Papeete. Perturbant car nous sommes partis le mercredi 11 septembre à 19h55 pour arriver le même jour à 4h20, nous avons donc gagné une journée.
Dès notre arrivée, une Tahitienne en robe colorée à gros motifs fleuris blancs attend les passagers du vol pour les conduire vers le bâtiment un peu plus loin. Nous avons l’habitude maintenant des petits vols entre les différentes îles du coin. Nous ne sommes donc pas vraiment surpris par la petite taille de l’aéroport et surtout par le peu de monde présent. En effet, nous sommes le seul vol à être arrivé et il n’y a pas beaucoup d’avions autour de nous.
Dans le bâtiment juste à quelques mètres de la piste, dès la porte franchie, nous entendons une musique entraînante. Un charmant comité d’accueil composé d’une danseuse tahitienne et de deux musiciens jouant du youkoulélé attendent chaque avion. Il est tôt et il fait encore nuit, nous avons du mal à rester réveillés. Cette ambiance si spéciale, tôt le matin, c’est un peu comme si nous étions encore endormis en train de rêver.
Les bagages arrivent sur un tapis roulant assez rapidement et nous passons sans problème les douanes et les contrôles. Ici pas de stress, tout le monde est zen. Pas de fiches interminables à remplir sur l’immigration, juste quelques informations anonymes sur la durée de notre séjour, la raison de notre venue, les îles que nous allons visiter et par quels moyens de transport nous allons nous y rendre. Il s’agit apparemment d’une sorte d’enquête.
Une fois dehors, nous observons les Tahitiens venus chercher les passagers qui arrivent. Tous ont des gros colliers de fleurs en guise de bienvenue, qu’ils leur passent autour de la tête. C’est amusant car il y a toute la famille qui est présente, de la grand-mère au bébé. L’accueil est chaleureux, il y a des rires et des pleurs, c’est un spectacle vraiment agréable à regarder. Les émotions sont fortes et la joie qui émane de ces retrouvailles est communicative. Nous nous sentons bien dans ce nouvel endroit et nous arpentons le couloir de sortie à la recherche de la navette qui va nous conduire à l’hôtel.
Devant nous, plusieurs panneaux avec des noms d’agences et des noms de personnes. Nous apercevons notre nom écrit au stylo feutre, mais devant notre panneau, personne, alors que devant les autres, des personnes attendent. Nous demandons donc à nos voisins si c’est eux qui vont nous conduire. Apparemment non et personne ne s’inquiète. Nous sommes fatigués et aimerions bien aller nous coucher. Au bout de 15 minutes, un Tahitien tout souriant arrive en se dandinant, comme sautillant sur place tant il était zen et content. Bon, ici les gens sont vraiment cool et pas pressés du tout. Va falloir s’y habituer, mais ça ne devrait pas être trop compliqué. Après les présentations, il nous remet à chacun un joli collier d’orchidées fraîches qui sentent délicieusement bon. Nous allons pouvoir nous mettre en route.
Sur le chemin, nous avons droit à des petites explications sur les choses à ne pas manquer à Papeete. Nous apprenons également qu’en ce moment, c’est la Soccer Beach, événement très important ici. Il fait toujours nuit, et malheureusement, nous ne voyons pas grand chose à l’extérieur. Nous longeons le port et notre chauffeur nous parle des cabanons qui se trouvent ici et où il est possible de déguster des spécialités locales. Dommage, nous ne restons pas très longtemps et revenir au centre ville risque d’être un peu compliqué pour nous. À la moitié du trajet, je récupère le collier de fleurs de Rémi dont le nez ne semble pas apprécier le doux parfum des orchidées. Pour que nous ne soyons pas complètement perdus, nous avons droit également à un petit cours de prononciation sur les quelques mots tahitiens à connaître absolument. « Ia Orana » signifie bonjour, « Nana » veut dire au revoir et enfin « Mauruuru » c’est merci. Quand le chauffeur prononce ces mots, ils sonnent comme une douce mélodie au soleil. Dans la bouche de Rémi, c’est autre chose (humour).
Arrivée très agréable donc, directement dans un autre monde, où tout n’est que douceur, joie et chaleur. Ici, mieux vaut oublier le stress de la vie en ville car il n’a pas sa place et celui-ci s’évacue très vite au contact des Tahitiens toujours extrêmement souriants.
Le mercredi 11 septembre 2013
Étiquettes : Polynésie
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